Le Premier livre des FLYING MACHINES VOLANTES presente le travail de Jean Leclercqz. Edition limitée.
Machines volantes 1, Livre 21 x 26 cm, 48 pages + couverture
Préface
Une brume légère enveloppe la piste sur ce petit matin. Les battements d’ailes fugitifs des avocettes élégantes accordent le pas discret d’un troupeau d’hippotragues. L’aube rougeoyante accompagne mon départ, à bientôt Burkina, l’africaine.
Vol de retour sur Bruxelles. Demain je rencontre Léonard, un des clients de l’Agence. Je dois lui remettre mes dernières maquettes pour illustrer la présentation d’un programme Européen dont le sujet est l’aviation. Mes premières esquisses seraient-elles nées de la recherche d’un logo ?
Installée délicatement sur son siège, Nina entrechoque mon regard de son sourire. La candeur de la jeune passagère interpelle mes rêveries d’enfant : passion des cerfs-volants qui voltigent dans le ciel sur la plage de Nieuport, lectures nocturnes des aventures aux temps héroïques de la conquête du ciel, ébauches d’engins futuristes discrètement griffonnés en cours, au lycée.
Décollage. Bienvenue à bord pour un Tour du ciel et peut-être la création de ma quatre vingt dix neuvième Machine Volante…. J’embrasse Nina qui veut savoir.
D’abord l’écriture, ce trait continu sur la page blanche qui est dégagé de toute contrainte de gradation et de teinte. Certaines parties du dessin me rapprochent de l’abstraction. Ensuite seulement, la mise en couleur, un travail séparé qui apporte la profondeur, le volume et l’espace. Sur certains dessins, le décor prend beaucoup plus d’importance. L’aspect végétal alors présent, l’emporte souvent dans un concept de noumène.
Chaque Machine née comme un prétexte à la création, comme un appel à l’innovation. Elle porte un défi : découvrir de nouvelles technologies de propulsion. Laisser glisser l’imagination pour transporter ces curieuses machines volantes vers le mythe d’Icare toujours présent après plus d’un siècle d’aviation.
« Tu vois Nina, c’est aussi ma façon d’entrevoir nos lendemains sur la planète bleue…. »
Marie Lopez pour l’Ami de Simelas
(Préface par la Fiancée du Pilote)