L’énigme du Lancaster LL 943
18/19 juillet 1944 : de Witchford(i) à Aulnoye-D’Aulnoye à Laplaigne et à Valenciennes
6 septembre 1944 : à Laplaigne, des funérailles impressionnantes
Richement illustré de cartes détaillées et de photos inédites, abondamment documenté à partir de sources officielles alliées, allemandes et locales complétées par les récits de survivants, véritable devoir de mémoire, L’énigme du Lancaster LL 943 sort de l’oubli le sacrifice de sept jeunes aviateurs alliés.
Depuis plus de soixante-cinq ans, le sergent Henry Simmonds repose au cimetière communal de Laplaigne. Sa tombe est encadrée par celles des résistants du village qui, le dimanche 3 septembre 1944, le lendemain du massacre de Flines, tombèrent sous les balles des Allemands en retraite.
Le jeune aviateur était à bord d’un bombardier de la RAF tombé une nuit de juillet 1944 au sud de Tournai, dans les bois qui, au bout du hameau du Sart Colin, s’étendent de part et d’autre de la frontière franco-belge, entre Laplaigne, Péronnes et Maubray côté belge et Flines-lez-Mortagne côté français. Mais là s’arrête de nos jours la mémoire collective des habitants du village.
D’où revenait donc l’appareil du jeune aviateur ? Quelle était sa mission ? Où et comment a-t-il été touché ? Qu’est-il advenu des autres membres de l’équipage ? Qui étaient-ils ? C’est à ces questions que l’auteur a voulu répondre en entamant des recherches auxquelles il fait participer le lecteur de façon particulièrement vivante.
Au départ des récits de témoins oculaires, il parvient à situer l’endroit exact de la chute de l’appareil et découvre pourquoi, seul des sept membres de l’équipage, le sergent Simmonds repose en territoire belge.
Grâce à ses lectures, à Internet mais surtout grâce à l’aide d’un véritable réseau de passeurs de mémoire auxquels il tient à rendre hommage, il parvient à reconstituer sous tous ses aspects la mission qui fut fatale au LL 943 et à son équipage et qui coûta la vie à dix-sept habitants d’Aulnoye-Aymeries près de Maubeuge.
La dernière mission du LL 943 est placée dans le cadre général de la guerre aérienne et, en particulier, des bombardements qui, en appui du débarquement des Alliés en Normandie, visèrent chez nous les moyens de communication utilisés par l’ennemi et opposèrent les quadrimoteurs de la RAF aux chasseurs de nuit de la Luftwaffe.
Photos de couverture du livre montrant :
- la croix marquée RAF précédant le cercueil du sergent Simmonds lors de ses funérailles à Laplaigne le 6 septembre 1944.
- le Lancaster B.1 PA474/WS-J du BBMF (RAF) en vol. Photo T. Shia Enterprise Aviation Publishing, 42 Claygate Road. London W13 9XG
- les tombes des six autres membres de l’équipage à Valenciennes. Photo Laurent Delplace.
L’ouvrage est disponible au domicile de l’auteur.
Informations et commandes:
+32 69 44 34 53
Par mail :
RAF Witchford memorial
(i) Witchford est un petit village près d'Ely dans le Cambridgeshire, en Angleterre.
RAF Witchford a été construite en 1942 et fermée et démantelée en 1946. Elle a d'abord été la base pour les bombardiers Vickers Wellington de l’escadron 196 de la RAF, mais après avoir déménagé à la base RAF de Leicester Est, leur place a été prise par l’escadrille n ° 115, volant sur Avro Lancaster. La base fût, par la suite, proposée pour devenir une base de missiles (rumeurs qu'elle allait devenir une Blue Streak base), ce qui explique pourquoi certains des résidents âgés se référent à elle (maintenant un parc industriel) comme «la base des fusées ». La base RAF de Witchford n'est pas réellement à Witchford mais à Sutton. Elle ne pouvait pas être appelé RAF Sutton car la base de Sutton existait déjà, et Witchford fut choisi comme nom. (Source Wikipedia).